La DGCCRF a frappé fort en 2024. Près de 65.000 établissements, qu’ils soient en dur ou virtuels, ont été passés au crible. Objectif : assurer une concurrence équitable et protéger les consommateurs des abus. Parmi ces contrôles, 10.000 ont scruté l’origine française des produits alimentaires. Le pouvoir d’achat et la qualité des produits sont restés au cœur des préoccupations. Résultat : deux centrales d’achat ont écopé d’amendes salées, 10,3 millions et 38,6 millions d’euros, pour non-respect des délais contractuels.
Jeux olympiques : vigilance maximale
Les Jeux olympiques et paralympiques ont offert à la DGCCRF une scène mondiale pour intensifier ses contrôles. Plus de 16.000 établissements du secteur touristique ont été inspectés pour garantir la sécurité des produits et la transparence des pratiques commerciales. Cette offensive a permis de débusquer de nombreuses fraudes, protégeant ainsi les millions de visiteurs venus du monde entier.
Marché numérique : sous haute surveillance
En 2024, la régulation du marché numérique a été une priorité. Avec l’entrée en vigueur de la loi du 21 mai 2024 sur la sécurisation de l’espace numérique (SREN), la DGCCRF a renforcé son emprise sur les grandes plateformes en ligne. Le respect du Règlement européen sur les services numériques (DSA) a été scruté à la loupe. Les enquêtes sur les faux avis en ligne ont révélé des anomalies dans près d’un tiers des 397 établissements contrôlés.
Influenceurs : la chasse aux pratiques douteuses
La DGCCRF ne s’est pas arrêtée là. Elle a poursuivi sa traque des pratiques frauduleuses chez les influenceurs. Plus de 260 d’entre eux ont été contrôlés en 2024, avec 40% des dossiers présentant des irrégularités. Cette vigilance accrue démontre la détermination de la DGCCRF à protéger les consommateurs dans un monde numérique en perpétuelle mutation, tout en promouvant des pratiques durables et transparentes sur tous les marchés.
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