Chute libre pour les immatriculations de voitures neuves en France ! En mai 2025, le pays a enregistré 123.919 immatriculations, soit une dégringolade de 12,3% par rapport à l’année précédente. Cinquième mois consécutif de baisse, et la tendance ne semble pas prête à s’inverser. Depuis le début de l’année, le marché a déjà perdu 8% de son volume. Comparé à 2019, c’est un gouffre de près de 30% qui s’est creusé. On frôle les records de 2022, année noire depuis 1974.
Les géants français tiennent bon, mais Tesla trébuche
Renault et Stellantis continuent de dominer le marché, avec respectivement 34.500 et 34.441 immatriculations. Volkswagen n’est pas loin derrière avec 19.731 unités. Mais attention, certains poids lourds vacillent. Tesla, par exemple, s’effondre avec une chute vertigineuse de près de 70%, passant de 2.197 véhicules en mai 2024 à seulement 721 en mai 2025.
Les hybrides séduisent, l’électrique stagne
Les voitures hybrides ont le vent en poupe. Au premier trimestre 2025, leurs immatriculations ont bondi de 24,7% par rapport à l’année précédente, atteignant 203.858 unités. Les Français semblent préférer ces solutions intermédiaires, entre thermique et électrique. En revanche, les véhicules électriques stagnent. Leur part dans les immatriculations de mai 2025 reste autour de 18%, malgré une légère hausse par rapport à mai 2024. En volume, c’est une baisse de 7% qui s’affiche. La fin de l’exonération de la taxe régionale sur la carte grise pour les véhicules 100% électriques, effective depuis le 1er mai 2025, n’aide pas. Un surcoût de 150 à 750 euros selon les régions, ça fait réfléchir.
Les aides s’amenuisent, les modèles abordables disparaissent
Les acheteurs sont perdus face aux changements de politique publique. La réduction des aides à l’achat de véhicules électriques et le renforcement des malus écologiques brouillent les cartes. De plus, la disparition de certains modèles abordables, notamment ceux venus de Chine, restreint les choix pour les consommateurs en quête de véhicules électriques à prix compétitifs.
Un climat économique morose
La confiance des ménages est en chute libre, atteignant un niveau historiquement bas en mai 2025. Cette morosité économique, couplée à des incertitudes géopolitiques, freine les décisions d’achat importantes comme l’acquisition d’un véhicule neuf. Le mois de mai 2025 s’inscrit donc comme une période de transition et de questionnement pour le marché automobile français. Entre baisse des immatriculations, stagnation des ventes de véhicules électriques et évolution des préférences des consommateurs, le secteur doit s’adapter à de nouveaux défis. Les mois à venir seront cruciaux pour voir si ces tendances se confirment ou si des ajustements permettront de redynamiser le marché.
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