Le pétrole en chute libre : vers un baril à 40 dollars ?

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Le pétrole en chute libre : vers un baril à 40 dollars ?
Le pétrole en chute libre : vers un baril à 40 dollars ? | Infomatin.fr

Le pétrole, ce pilier de nos économies, vacille. En ce 17 avril 2025, le baril de Brent s’échange à 65 dollars, bien loin de ses sommets passés. La question brûlante : assiste-t-on à un effondrement durable ou à une simple panique passagère ?

Goldman Sachs : un scénario catastrophe

Goldman Sachs frappe fort. Dans une analyse du 16 avril 2025, la banque évoque un scénario où le Brent pourrait plonger sous les 40 dollars. Un cocktail explosif : effondrement de la croissance mondiale, levée des coupes OPEP+, et stocks pléthoriques. Pourtant, leur scénario central reste plus modéré avec un prix moyen de 63 dollars en 2025 et 58 dollars en 2026. La nervosité est palpable.

JP Morgan et Fitch Ratings : révisions à la baisse

JP Morgan, dès la mi-avril, revoit ses prévisions : 66 dollars pour le Brent en 2025, contre 73 précédemment. Pour le WTI, 62 dollars en 2025. Les tensions commerciales et une OPEP+ agressive pèsent lourd. Fitch Ratings suit le mouvement : 65 dollars pour le Brent en 2025, citant instabilité géopolitique et offre non régulée.

Commerzbank et la demande chinoise

Commerzbank n’est pas en reste. La banque allemande abaisse son objectif à 65 dollars pour fin 2025, invoquant une chute récente et une demande chinoise atone. La production OPEP pourrait rebondir dès mai, ajoutant à la pression.

L’ombre de l’Agence internationale de l’énergie

L’Agence internationale de l’énergie (IEA) jette une ombre supplémentaire. Sa prévision de croissance de la demande mondiale pour 2025 est revue à la baisse, atteignant 730 000 barils/jour. La demande pour 2026 s’annonce encore plus faible, freinée par les véhicules électriques et une économie fragile.

Production mondiale : un marché sous tension

La production mondiale a atteint 103,6 millions de barils/jour en mars 2025. Huit membres de l’OPEP+ prévoient d’augmenter leurs quotas, risquant d’inonder un marché déjà tendu. Le Brent, après avoir plongé sous les 60 dollars, remonte à 65 dollars, seuil critique pour la rentabilité du schiste américain.

Vers une baisse généralisée

Les prévisions convergent : une baisse généralisée pour 2025 et 2026. L’optimisme s’efface devant un réalisme teinté d’inquiétude. Le cocktail géopolitique, tarifaire et macroéconomique alimente une volatilité structurelle. Le marché pétrolier est en ébullition.

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