Les dirigeants de TPE en ont assez des discours politiques sans substance. Ils réclament des réformes claires et des actions concrètes. Mais dans ce brouillard politique, une lueur d’espoir pointe : leur moral s’améliore. L’optimisme pour leur propre activité grimpe à 48%, un retour aux niveaux du début de l’année. Pourtant, le scepticisme persiste : 78% restent pessimistes sur le climat général des affaires en France, même si ce chiffre a baissé de 7 points.
Des défis économiques qui s’accrochent
Les TPE ne sont pas sorties d’affaire. Embaucher ? Seuls 10% des dirigeants l’envisagent d’ici mars 2025, un chiffre qui stagne. Les difficultés financières touchent encore 36% des TPE, une amélioration de 10 points, mais toujours préoccupante. Ces entreprises sont profondément enracinées localement : 87% des dirigeants le confirment. Pourtant, la concurrence est féroce, avec 59% des dirigeants la qualifiant de « forte » dans leur secteur.
Le local, c’est leur terrain de jeu. Pour 76% des dirigeants, la clientèle est locale, ce qui renforce la pression concurrentielle. Les TPE doivent jongler avec ces réalités tout en cherchant à se démarquer.
Des attentes précises envers les pouvoirs publics
Les dirigeants de TPE ne se contentent pas de subir. Ils ont des attentes claires : 29% réclament un guichet unique pour simplifier les démarches administratives. Juste derrière, 28% souhaitent une aide pour ces démarches, et 24% demandent des formations pour booster les compétences des dirigeants et des entrepreneurs en herbe. Les TPE veulent des actions concrètes, pas des promesses en l’air.
